๐̀ ๐ฆ๐จ๐ง ๐ฃ๐ฎ๐ฆ๐๐๐ฎ, ๐๐๐ซ๐๐ก๐ข๐ฆ๐ ๐๐๐ฅ๐ข๐๐๐ซ ๐๐๐ฆ๐๐
Tu es parti, et depuis, un vide immense s’est installรฉ en moi.
Un vide que rien ni personne ne semble pouvoir combler.
Comment le pourrait-on ? Tu รฉtais mon jumeau,
Mon alter ego, celui qui comprenait tout,
Mรชme dans le silence, mรชme sans un mot.
Nous n’avions pas besoin de parler,
Un regard suffisait, un geste, une intuition.
Tu savais ce que je voulais dire,
Et je savais ce que tu ressentais,
Comme si nos รขmes รฉtaient liรฉes par un fil invisible,
Un lien plus fort que le sang, plus fort que le temps.
Ce n’est pas un hasard si nous portons le mรชme prรฉnom.
Ibrahima. Un prรฉnom qui rรฉsonne aujourd’hui
Comme une mรฉlodie inachevรฉe,
Une moitiรฉ de moi qui manque ร l’appel.
Hors de Ngor, les gens nous prenaient pour des frรจres.
Et nous, on jouait le jeu, amusรฉs,
Mais dans le fond, ils avaient raison.
Nous รฉtions plus que des amis,
Nous รฉtions des frรจres d’รขme,
Unis par une complicitรฉ si naturelle
Qu’elle impressionnait tous ceux qui croisaient notre chemin.
Maintenant, je marche seul,
Et je cherche encore mes repรจres.
Sans toi, le monde a perdu ses couleurs,
Et chaque instant me rappelle ton absence.
Je repense ร nos rires, ร nos jeux,
ร cette vie partagรฉe oรน tout semblait si simple.
Tu รฉtais mon refuge, mon miroir,
Celui avec qui tout avait un sens.
Et aujourd’hui, sans toi, tout semble flou, dรฉsorientรฉ.
Mais mรชme dans cette douleur,
Je sais que tu es toujours lร , quelque part.
Dans mes souvenirs, dans mon cลur,
Dans chaque coin de Ngor qui rรฉsonne de ton esprit.
Tu es parti, mais tu restes une partie de moi.
Et tant que je vivrai, ton nom, ton sourire,
Et notre lien unique continueront de briller.
Je te rends hommage, mon jumeau,
Et je te promets que, malgrรฉ ce vide,
Je continuerai d’avancer, avec toi en moi.
Repose en paix mon cher frรจre !
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