Les Charognards de l’Ombre
Ils se drapaient d’opposition, vêtus de faux combats,
Prêchant la révolte mais rêvant de royaumes en bas.
Sous leurs airs de justes, ils n’étaient que mirage,
Des loups sans meute, rongés par leur propre rage.
Ils criaient Sonko, ils scandaient Diomaye,
Mais dans l’ombre, ils brisaient l’édifice, lame à la taille.
Leur fraternité n'était qu'un masque trop mince,
Un jeu de dupes où seul l’ego les convainc.
Ils se disaient sages, ils se voulaient grands,
Mais un trône d’illusions s’effrite avec le temps.
Au premier vent contraire, leur foi s’évapore,
Ils s’accusent, se vendent, se trahissent encore.
Ils veulent gouverner, mais ne savent qu’aboyer,
Répandre la discorde, puis pleurer leur fierté.
Incapables d’unir, incapables de vaincre,
Leur seule vraie force est celle de se peindre.
Vautours affamés, rôdant autour du festin,
Se disputant les restes d’un rêve orphelin.
Ils n’ont pas compris que le peuple voit clair,
Que sous leur masque d’alliés, ne battent que cœurs de pierre.
Alors qu’ils tombent, qu’ils se déchirent,
Qu’ils s’égarent dans leurs propres délires.
Car demain, sous l’étendard de l’espoir,
Nous écrirons l’histoire, sans eux, sans mémoire.
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