vendredi 7 fรฉvrier 2025

 ๐—Ÿ๐—ฒ๐˜€ ๐—ฅ๐—ผ๐—ถ๐˜€ ๐——๐—ฒ́๐—ฐ๐—ต๐˜‚๐˜€


Ils se drapent de sagesse, voilant leur impuissance,
Se gavent de mots creux, ivres d’arrogance.
Ils brandissent des discours aux reflets d’acier,
Mais sous la rouille, il n’y a que papier.

Ils prรฉtendent savoir, mais ne savent rien,
Si ce n’est masquer leur propre dรฉclin.
Leurs actes rรฉsonnent comme des tambours creux,
ร‰cho de promesses mortes sous les cieux.

Ils se disent stratรจges, fins politiciens,
Mais ne sont que rats rongeant leur festin.
Incapables d’avouer leurs chutes et dรฉfaites,
Ils maquillent l’รฉchec sous de fausses conquรชtes.

Orgueilleux jusqu’ร  l’aveuglement,
Lรขches dans le sang du reniement.
Ils se battent non pour l’avenir,
Mais pour mieux se dรฉtruire et pourrir.
๐‹๐ž ๐ฉ๐ž๐ฎ๐ฉ๐ฅ๐ž, ๐ฅ๐ฎ๐ข, ๐š ๐ฉ๐ž๐ซ๐œ๐ž́ ๐ฅ๐ž๐ฎ๐ซ ๐ฃ๐ž๐ฎ,

Soixante-quatre ans de mensonges, de faux aveux.
Il a vu les masques tomber, un ร  un,
Et compris que le pouvoir n’รฉtait qu’illusion.

Eux, les diplรดmรฉs, les thรฉoriciens,
Empรชtrรฉs dans leurs concepts, leurs garde-fous, leurs liens.
Ils ont lu Platon, Marx, Freud et Hegel,
Mais n’ont jamais su dรฉcoder l’รขme rebelle.

Leur psychologie ? Une farce, un leurre,
Ils croient le peuple stupide, mallรฉable ร  toute heure.
Mais le peuple, lui, n’a pas besoin de livres,
Il sent la vรฉritรฉ dans ses tripes, dans ses gencives.
๐ˆ๐ฅ๐ฌ ๐ฉ๐š๐ซ๐ฅ๐ž๐ง๐ญ ๐๐ž "๐๐ข๐š๐ฅ๐ž๐œ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž" ๐ž๐ญ ๐๐ž "๐ฌ๐ญ๐ซ๐ฎ๐œ๐ญ๐ฎ๐ซ๐ž๐ฌ",

De "paradigmes" et de "futures ruptures".
Mais le peuple, lui, voit leur mรฉpris,
Leur incapacitรฉ ร  comprendre son mรฉpris.

Enfermรฉs dans leurs tours de verre et d’or,
Ils ont oubliรฉ la rue, le cri, le dรฉcor.
Ils ne voient pas la colรจre qui gronde,
Ils ne sentent pas le sol trembler sous leurs rondeurs immondes.

๐‹๐ž ๐ฉ๐ž๐ฎ๐ฉ๐ฅ๐ž, ๐ฅ๐ฎ๐ข, ๐ง’๐š๐ญ๐ญ๐ž๐ง๐ ๐ฉ๐ฅ๐ฎ๐ฌ ๐ซ๐ข๐ž๐ง,
Il a compris que leur monde n’รฉtait que du vent.
Il a vu leurs combines, leurs faux-semblants,
Et refuse dรฉsormais de marcher en silence.

Car les rois dรฉchus, dans leur bulle รฉthรฉrรฉe,
N’ont jamais su รฉcouter, ni mรชme regarder.
Ils ont cru que le peuple resterait soumis,
Mais il a choisi de briser leurs paradis.

๐€๐ฅ๐จ๐ซ๐ฌ ๐ช๐ฎ๐ž ๐ฅ๐ž๐ฌ ๐ซ๐จ๐ข๐ฌ ๐ญ๐จ๐ฆ๐›๐ž๐ง๐ญ, ๐ช๐ฎ’๐ข๐ฅ๐ฌ ๐ฌ’๐ž́๐œ๐ซ๐จ๐ฎ๐ฅ๐ž๐ง๐ญ, le poids de leur propre foule.
Le peuple, debout, rit de leurs chutes,
Et dans ses mains, il tient l’avenir qui lutte.

Car les vrais bรขtisseurs ne naissent pas
Dans l’ombre des trรดnes en faux รฉclats.
Ils surgissent des ruines, des cendres et du feu,
Portant en eux l’espoir d’un monde enfin libre et gueulard.

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