๐๐ฒ๐ ๐ฅ๐ผ๐ถ๐ ๐๐ฒ́๐ฐ๐ต๐๐
Ils se drapent de sagesse, voilant leur impuissance,
Se gavent de mots creux, ivres d’arrogance.
Ils brandissent des discours aux reflets d’acier,
Mais sous la rouille, il n’y a que papier.
Ils prรฉtendent savoir, mais ne savent rien,
Si ce n’est masquer leur propre dรฉclin.
Leurs actes rรฉsonnent comme des tambours creux,
รcho de promesses mortes sous les cieux.
Ils se disent stratรจges, fins politiciens,
Mais ne sont que rats rongeant leur festin.
Incapables d’avouer leurs chutes et dรฉfaites,
Ils maquillent l’รฉchec sous de fausses conquรชtes.
Orgueilleux jusqu’ร l’aveuglement,
Lรขches dans le sang du reniement.
Ils se battent non pour l’avenir,
Mais pour mieux se dรฉtruire et pourrir.
๐๐ ๐ฉ๐๐ฎ๐ฉ๐ฅ๐, ๐ฅ๐ฎ๐ข, ๐ ๐ฉ๐๐ซ๐๐́ ๐ฅ๐๐ฎ๐ซ ๐ฃ๐๐ฎ,
Soixante-quatre ans de mensonges, de faux aveux.
Il a vu les masques tomber, un ร un,
Et compris que le pouvoir n’รฉtait qu’illusion.
Eux, les diplรดmรฉs, les thรฉoriciens,
Empรชtrรฉs dans leurs concepts, leurs garde-fous, leurs liens.
Ils ont lu Platon, Marx, Freud et Hegel,
Mais n’ont jamais su dรฉcoder l’รขme rebelle.
Leur psychologie ? Une farce, un leurre,
Ils croient le peuple stupide, mallรฉable ร toute heure.
Mais le peuple, lui, n’a pas besoin de livres,
Il sent la vรฉritรฉ dans ses tripes, dans ses gencives.
๐๐ฅ๐ฌ ๐ฉ๐๐ซ๐ฅ๐๐ง๐ญ ๐๐ "๐๐ข๐๐ฅ๐๐๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐" ๐๐ญ ๐๐ "๐ฌ๐ญ๐ซ๐ฎ๐๐ญ๐ฎ๐ซ๐๐ฌ",
De "paradigmes" et de "futures ruptures".
Mais le peuple, lui, voit leur mรฉpris,
Leur incapacitรฉ ร comprendre son mรฉpris.
Enfermรฉs dans leurs tours de verre et d’or,
Ils ont oubliรฉ la rue, le cri, le dรฉcor.
Ils ne voient pas la colรจre qui gronde,
Ils ne sentent pas le sol trembler sous leurs rondeurs immondes.
๐๐ ๐ฉ๐๐ฎ๐ฉ๐ฅ๐, ๐ฅ๐ฎ๐ข, ๐ง’๐๐ญ๐ญ๐๐ง๐ ๐ฉ๐ฅ๐ฎ๐ฌ ๐ซ๐ข๐๐ง,
Il a compris que leur monde n’รฉtait que du vent.
Il a vu leurs combines, leurs faux-semblants,
Et refuse dรฉsormais de marcher en silence.
Car les rois dรฉchus, dans leur bulle รฉthรฉrรฉe,
N’ont jamais su รฉcouter, ni mรชme regarder.
Ils ont cru que le peuple resterait soumis,
Mais il a choisi de briser leurs paradis.
๐๐ฅ๐จ๐ซ๐ฌ ๐ช๐ฎ๐ ๐ฅ๐๐ฌ ๐ซ๐จ๐ข๐ฌ ๐ญ๐จ๐ฆ๐๐๐ง๐ญ, ๐ช๐ฎ’๐ข๐ฅ๐ฌ ๐ฌ’๐́๐๐ซ๐จ๐ฎ๐ฅ๐๐ง๐ญ, le poids de leur propre foule.
Le peuple, debout, rit de leurs chutes,
Et dans ses mains, il tient l’avenir qui lutte.
Car les vrais bรขtisseurs ne naissent pas
Dans l’ombre des trรดnes en faux รฉclats.
Ils surgissent des ruines, des cendres et du feu,
Portant en eux l’espoir d’un monde enfin libre et gueulard.
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