๐๐ฒ๐ ๐ฐ๐ต๐ฎ๐ถ̂๐ป๐ฒ๐ ๐ถ๐ป๐๐ถ๐๐ถ๐ฏ๐น๐ฒ๐
Quinze ans aprรจs les feux de guerre,
Sous l’รฉclat trompeur d’une lumiรจre,
Paris tend la main, octroie l’indรฉpendance,
Mais garde l’emprise, en silence.
Libertรฉ promise, libertรฉ volรฉe,
Un empire camouflรฉ dans l’ombre restait.
Militaire, monรฉtaire, diplomatique, culturel,
Des mรฉcanismes tissรฉs comme un filet cruel.
Dans l’ombre, des pactes scellรฉs dans le vice,
Une danse morbide de crimes complices.
Les รฉlites corrompues, complices silencieux,
Tendent leurs mains pour des miettes prรฉcieuses.
Et les peuples, spectateurs de cette mascarade,
Portent le fardeau d’une histoire malade.
Les autocrates, amis fidรจles de la France,
Rรจgnent sans honte, nourris de son absence.
Promesses de rupture, paroles d’airain,
Mais les prรฉsidents passent, et le systรจme tient.
Un empire fantรดme, ร peine voilรฉ,
Qui รฉcrase les voix et dรฉvore la vรฉritรฉ.
Aujourd’hui, les vents de rรฉvolte s’รฉlรจvent,
Des peuples debout, d’espoirs qui se relรจvent.
FrancAfrique, ton rรจgne s’effrite sous les cris,
Car l’avenir appartient ร ceux qui disent ๐ก๐ผ๐ป au mรฉpris.
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