๐๐๐ฌ ๐๐จ๐ญ๐ฌ ๐๐๐ง๐ฌ ๐̂๐ฆ๐, ๐๐ ๐๐́๐๐๐ข๐ญ๐ ๐๐ ๐ฅ๐ ๐๐๐ข๐ฌ๐จ๐ง
Quand la raison ploie sous le poids des vers,
Quand la bouche rรฉcite sans penser l’univers,
Les mots deviennent cendres, poussiรจre envolรฉe,
Ombres vaines d’une sagesse oubliรฉe.
Schopenhauer, Nietzsche, Kant et Hegel,
Dรฉclamรฉs sans flamme, sans รฉlan rebelle,
Ne sont que des statues figรฉes dans le marbre,
Si l’esprit ne forge pas son propre sabre.
Les codes, les lois, la constitution,
Ne font pas le juste, ni la rรฉvolution,
Sans cลur, sans lutte, sans รขme habitรฉe,
Leur รฉcho se perd dans l’รฉternitรฉ.
รtre fils de saints, porteur d’hรฉritage,
Ne fait pas de toi un homme de courage,
Si ton sang rรฉclame un destin tracรฉ,
Mais que ton รขme refuse de s’รฉlever.
La raison se dรฉfait, noyรฉe dans l’illusion,
Quand l’intellect se rรฉduit ร l’incantation.
Mais la lumiรจre renaรฎt, vive et souveraine,
Lorsque l’homme pense, doute et entraรฎne.
Ainsi, que tes mots soient brasier et vent,
Qu’ils percent la nuit, qu’ils soient vivants,
Que la raison s’รฉlรจve, non en vain rituel,
Mais en flamme libre, en cri essentiel.
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