๐๐จ๐ง๐ค๐จ ๐๐จ๐ฒ ๐๐ข๐จ๐ฆ๐๐ฒ๐,
Le vent s’est levรฉ un matin d’orage,
Portant l’espoir, brisant l’esclavage.
Dakar s’est drapรฉe d’un cri souverain,
Un peuple debout, le poing en demain.
Les rues grondรจrent d’une vague immense,
Un chant d’honneur, un feu de confiance.
Les chaรฎnes dorรฉes des anciens pactes,
Volรจrent en รฉclats sous l’impact.
๐๐ ๐๐๐ข๐ง๐ญ ๐๐จ๐ฎ๐ข๐ฌ ร ๐๐ข๐ ๐ฎ๐ข๐ง๐๐ก๐จ๐ซ,
๐๐ ๐๐ ๐จ๐ซ ร ๐๐๐ซ๐๐ฒ๐,
Chaque voix devint un essor,
Un refrain d’hommes, de femmes en transe,
Donnant ร l’histoire une nouvelle danse.
๐๐จ๐ง๐ค๐จ, ๐ฅ’๐́๐ฏ๐๐ข๐ฅ ๐’๐ฎ๐ง๐ ๐ง๐๐ญ๐ข๐จ๐ง ๐ฆ๐๐ฎ๐ซ๐ญ๐ซ๐ข๐,
Dans ses discours, un รฉcho de vie.
๐๐จ๐ฒ ๐๐ข๐จ๐ฆ๐๐ฒ๐, l’ancre et la flamme,
Deux รขmes pour un seul sรฉsame.
Finie l’รจre des promesses creuses,
Des trรดnes bรขtis sur des peurs honteuses.
Le sol du pays, ร force usรฉ,
Reprit vigueur sous leurs idรฉes.
Lร oรน jadis rรฉgnaient les mirages,
S’รฉlevรจrent enfin des barrages,
Non pas pour briser, pour enfermer,
Mais pour protรฉger, pour libรฉrer.
Les รฉcoles, autrefois dรฉlabrรฉes,
Rรฉsonnaient ร prรฉsent d’un savoir comblรฉ.
Les hรดpitaux, sous des toits neufs,
Soignaient sans prix, libรฉrant les veufs.
Les terres gorgรฉes de larmes passรฉes,
Fรฉcondรจrent demain d’une sรจve sacrรฉe.
Les mers, pillรฉes par d’autres mains,
Retrouvรจrent enfin leur destin.
Le pรฉtrole, l’or, l’arachide en paix,
Ne filaient plus vers des coffres รฉtrangers.
Le Sรฉnรฉgal, fier et debout,
Retrouva son รฉclat, son atout.
Et sous le ciel de cette รจre claire,
Un peuple marcha, le cลur sincรจre,
Non plus enchaรฎnรฉ, non plus trompรฉ,
Mais maรฎtre de son propre passรฉ.
Ainsi souffla la Rรฉvolution,
Non dans la haine, mais la raison.
๐๐จ๐ง๐ค๐จ ๐๐จ๐ฒ ๐๐ข๐จ๐ฆ๐๐ฒ๐, guide du vent,
Garde le cap du firmament.
D’un pays brisรฉ par mille serments,
๐๐จ๐ง๐ค๐จ ๐๐จ๐ฒ ๐๐ข๐จ๐ฆ๐๐ฒ๐, forge un nouvel รฉlan.
L’histoire inscrira son passage,
Comme celui d’un peuple en mirage,
Qui fit de ses rรชves une vรฉritรฉ,
Et de sa lutte, une libertรฉ.
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