vendredi 7 février 2025

 𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗻𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗲𝗻 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 : 𝗡𝗶 𝗙𝗿𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗡𝗶 𝗠𝗮𝗻œ𝘂𝘃𝗿𝗲𝘀, 𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻’𝗔𝗿𝗿𝗲𝘁𝗲𝗿𝗮 𝗹𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 !


Depuis l’avènement du nouveau régime, des voix s’élèvent, animées davantage par des frustrations personnelles que par une réelle volonté de contribuer au bien commun. Certains, n’ayant pas su convaincre les Sénégalais lors des élections ou s’étant disqualifiés eux-mêmes par manque de vision ou de préparation, tentent aujourd’hui de semer le doute et la discorde.

Le peuple sénégalais a parlé clairement lors des urnes : avec + 54,3% et 54. 97% des suffrages, respectivement pour Diomaye et Sonko, les citoyens ont choisi la transparence, la justice sociale et le renouveau. Ces résultats reflètent la confiance d’un peuple en des leaders capables de répondre aux défis du quotidien et de bâtir un avenir meilleur.

Contrairement aux accusations infondées, le régime en place travaille avec détermination pour soulager les Sénégalais de leurs difficultés. Les priorités sont claires : éducation, santé, emploi, et justice. Ces critiques intempestives ne sont que l’écho d’amertumes personnelles et d’échecs électoraux. La vraie force politique réside dans la capacité à construire, et non à détruire.

Nous appelons tous les acteurs politiques à transcender leurs frustrations personnelles pour se joindre à l’effort collectif de transformation du Sénégal. Les querelles partisanes ne feront pas avancer le pays. Ce régime restera concentré sur ses engagements, avec pour seul objectif : servir le peuple, et non se laisser distraire par des tentatives de manipulation ou de sabotage.

Le Sénégal avance, et aucune rancune, ni jalousie, ne pourra arrêter cet élan.

 𝗟𝗲𝘀 𝗛𝗲́𝗿𝗼𝘀 𝗙𝗮𝘁𝗶𝗴𝘂𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗗𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻!

à mon neveu
Ceux qui portent le poids des rêves immenses,
Traversent des nuits pleines d'ombres intenses.
Leurs pas sont lourds, leur souffle est court,
Car leur chemin défie chaque détour.
Ils brûlent leurs forces dans un feu sacré,
Transformant l'effort en destin éclairé.
Leur fatigue n'est pas un signe de faiblesse,
Mais la preuve éclatante de leur noblesse.
Dans le silence, où d'autres reposent,
Ils forgent des mondes, des idées grandioses.
Leur sueur est l'encre des grands récits,
Gravés à jamais dans l'étoffe de la vie.
Alors, lorsqu'ils chancellent sous le poids du jour,
Rappelez-vous que leur fatigue est amour.
Amour des sommets qu’ils osent gravir,
Pour laisser au monde des traces à chérir.
Amiharbi le retour du pêcheur Mbour Tefess

 𝐀̀ 𝐦𝐨𝐧 𝐣𝐮𝐦𝐞𝐚𝐮, 𝐈𝐛𝐫𝐚𝐡𝐢𝐦𝐚 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫 𝐒𝐚𝐦𝐛𝐞


Tu es parti, et depuis, un vide immense s’est installé en moi.
Un vide que rien ni personne ne semble pouvoir combler.
Comment le pourrait-on ? Tu étais mon jumeau,
Mon alter ego, celui qui comprenait tout,
Même dans le silence, même sans un mot.

Nous n’avions pas besoin de parler,
Un regard suffisait, un geste, une intuition.
Tu savais ce que je voulais dire,
Et je savais ce que tu ressentais,
Comme si nos âmes étaient liées par un fil invisible,
Un lien plus fort que le sang, plus fort que le temps.

Ce n’est pas un hasard si nous portons le même prénom.
Ibrahima. Un prénom qui résonne aujourd’hui
Comme une mélodie inachevée,
Une moitié de moi qui manque à l’appel.

Hors de Ngor, les gens nous prenaient pour des frères.
Et nous, on jouait le jeu, amusés,
Mais dans le fond, ils avaient raison.
Nous étions plus que des amis,
Nous étions des frères d’âme,
Unis par une complicité si naturelle
Qu’elle impressionnait tous ceux qui croisaient notre chemin.

Maintenant, je marche seul,
Et je cherche encore mes repères.
Sans toi, le monde a perdu ses couleurs,
Et chaque instant me rappelle ton absence.

Je repense à nos rires, à nos jeux,
À cette vie partagée où tout semblait si simple.
Tu étais mon refuge, mon miroir,
Celui avec qui tout avait un sens.
Et aujourd’hui, sans toi, tout semble flou, désorienté.

Mais même dans cette douleur,
Je sais que tu es toujours là, quelque part.
Dans mes souvenirs, dans mon cœur,
Dans chaque coin de Ngor qui résonne de ton esprit.

Tu es parti, mais tu restes une partie de moi.
Et tant que je vivrai, ton nom, ton sourire,
Et notre lien unique continueront de briller.
Je te rends hommage, mon jumeau,
Et je te promets que, malgré ce vide,
Je continuerai d’avancer, avec toi en moi.
Repose en paix mon cher frère !

 𝑨 𝑽𝒐𝒖𝒔 𝑸𝒖𝒊 𝑽𝒊𝒗𝒆𝒛 𝒆𝒏 𝑴𝒐𝒊 , 𝗠𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗱𝗶𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗱𝘂!

L’année s’étire, un manteau de douleur,
Chaque mois une lame, chaque jour un labeur.
Je traverse ces jours, ces nuits sans lumière,
Avec vos souvenirs gravés dans ma chair.

Dans le calme des matins de mon enfance,
Il y avait des âmes qui portaient l’espérance.
Des regards, des gestes, des présences silencieuses,
Des racines profondes, des tendresses précieuses.

À mes grands-pères, à leurs sagesses murmurées,
Aux pères aux mots justes, aux oncles dévoués,
À ces grandes figures, piliers de Ngor,
Qui m’ont façonné comme on polit un trésor.

À mes grands frères, protecteurs infatigables,
À mes cousins, compagnons inoubliables.
Vous avez tissé, dans les jours de ma jeunesse,
Un tissu d’amour, de force et de finesse.

Vous étiez bien plus que des ombres aimées,
Des phares dans l’obscur, des étoiles pour m’éclairer.
Sans un mot, vous auriez donné vos vies,
Pour que je puisse grandir, porté par l’infini.

Depuis des jours, une douleur m’habite,
Comme un moulin qui broie l’âme, impassible et limpide.
Les larmes coulent sans savoir pourquoi,
Et dans ce vide, je retrouve vos voix.

Votre amour discret, immense et précieux,
Était ce trésor que je croyais éternel sous les cieux.
Aujourd’hui, vos absences résonnent en moi,
Mais vos empreintes restent vives, fidèles à ma voie.

Enfants de mes jours, piliers de mon chemin,
Vous avez dessiné, d'une main sûre, mon destin.
Vos gestes, vos mots, vos éclats de sagesse,
Ont façonné en silence mon être, ma tendresse.

Et maintenant que le vent a soufflé vos souffles,
Je me tiens face au vide, l'âme en ébauche.
Mais en vous pleurant, je m’éveille à la vie,
Vos mémoires m’enseignent que tout n’est pas fini.

Alors, à vous qui me manquez à jamais,
Je promets de vous honorer, de marcher en paix.
Dans les poèmes, les récits, les éclats de lumière,
Votre flamme brillera, éternelle, fière.

Que cette année se clôture sur un souffle apaisé,
Et que vos présences continuent de m'habiter.
Dans les étoiles du ciel et le murmure des vents,
Vous vivez en moi, intemporels et constants.

 𝙇’𝘼𝙢𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝘼𝙜𝙚


Quand deux âmes se croisent, le temps s’efface,
Ni l’âge ni les années ne laissent de traces.
Un jeune cœur bat pour un regard mature,
Un lien sincère, fort, pur de toute rature.

Elle, riche d’histoires, d’expériences profondes,
Lui, une flamme vive, une joie qui inonde.
Ensemble, ils créent un pont entre deux saisons,
Un amour qui dépasse les simples raisons.

N’écoute pas le vent des jugements perdus,
Suis ton cœur, sois sincère, reste éperdu.
Car l’amour véritable ne connaît de frontières,
Il fleurit là où vibrent deux cœurs sincères.

Amiharbi Eyeug

 𝗡𝗴𝗼𝗿 𝗽𝗹𝗮𝗴𝗲 , 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘀

Ngor Plage, écrin d'éclats et de souvenirs,
Quand tu nous tiens, c'est pour jamais nous ravir.
Sous le souffle tendre des alizés d'antan,
Tes filaos murmuraient des secrets apaisants.

Ils dansaient, ces arbres, comme des géants fiers,
Gardant nos rires d’enfants dans l’air clair.
Leurs ombres étendaient un voile protecteur,
Abritant les rêves et les éclats de cœurs.

Le sable chaud, complice de nos ébats,
Conservait les traces de nos petits pas.
Les vagues jouaient, complices et malicieuses,
Un ballet éternel, d’une douceur précieuse.

Mais où sont passés les filaos de jadis,
Ces gardiens sages de nos souvenirs complices ?
Ont-ils cédé sous le poids des années,
Ou se cachent-ils, dans nos âmes enracinés ?

Ngor Plage, quand tu nous tiens dans ton étreinte,
Le passé renaît, une fresque sans éteinte.
Chaque souffle, chaque éclat de lumière,
Nous ramène à toi, ô berceau de notre terre.

Filaos ou non, ton esprit nous enlace,
Et ton souvenir dans nos cœurs se place.
Ngor Plage, éternel miroir de nos vies,
Quand tu nous tiens, tu fais de nous des poètes ravis.
Inspiration Babacar Samba

 Cet amour est-il interdit,

Ce feu brûlant dans l'ombre, si timide ?
Pourquoi tremble-t-il au souffle du vent,
Comme un secret gardé jalousement ?

Est-ce la loi des hommes qui nous sépare,
Ou la peur du regard qui juge et égare ?
Dois-je taire ce chant qui naît en moi,
Ou suivre l'étoile qui guide mes pas ?

Dans mon enfance, à Ngor, tant d'émotions,
Combien d'amour caché, noyé sous l'horizon,
Combien d'amour refoulé, discret et fragile,
Dans le silence des cœurs, un écho immobile.

Mon sentiment parcourt tout mon kinesthésique,
Mes pensées flirtent avec l'inexplicable mystique.
La fusion de mon âme et de mon corps transperce,
Un cœur enflammé par un amour qui s'exerce.

Est-il coupable d'aimer ainsi,
Quand l'âme frémit, captive et ravie ?
Si cet amour est péché ou fardeau,
Pourquoi son écho m'emplit de beau ?

Dis-moi, ô cœur, que dois-je faire ?
Étouffer ce lien ou le laisser prospère ?
Quand je la sens dans mon être entier,
Ce rapport kinesthésique, est-il à nier ?

 𝗟𝗲𝘀 𝗠𝘂𝗿𝗺𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗔𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗥𝗲𝗳𝗼𝘂𝗹𝗲́

Cet amour est-il interdit,
Ce feu brûlant dans l'ombre,
Si timide ?
Pourquoi tremble-t-il au souffle du vent,
Comme un secret gardé jalousement ?

Est-ce la loi des hommes qui nous sépare,
Ou la peur du regard
Qui juge et égare ?
Dois-je taire ce chant
Qui naît en moi,
Ou suivre l'étoile
Qui guide mes pas ?

Dans mon enfance à Ngor,
Du quartier de Xataxeli à Dioyouba,
Dans les ruelles sinueuses,
De concession en concession,
L'amour se répandait,
Vivant et vibrant,
Dans tous les cœurs,
Comme un souffle qui ne s’éteint jamais.

Mon sentiment parcourt tout mon kinesthésique.
Mes pensées flirtent
Avec l'inexplicable mystique.
La fusion de mon âme et de mon corps transperce,
Un cœur enflammé
Par un amour qui s'exerce.

Cette fin d'année,
Cet au revoir à 2024,
Avec cet amour désespéré,
Doit-il partir,
S'effacer dans le temps,
Comme l'entrée de Vénus
En Capricorne, doucement ?

Est-il coupable d'aimer ainsi,
Quand l'âme frémit,
Captive et ravie ?
Si cet amour est péché ou fardeau,
Pourquoi son écho
M'emplit de beau ?

Dis-moi, ô cœur,
Que dois-je faire ?
Étouffer ce lien,
Ou le laisser prospérer ?
Quand je la sens dans mon être entier,
Ce rapport kinesthésique,
Est-il à nier ?

 𝗟𝗲𝘀 𝗧𝗶𝗿𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀 : 𝗛𝗲́𝗿𝗼𝘀 𝗺𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝗲𝘂𝘅 𝗼𝘂 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗼𝗻𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 ?


Et pourtant Cheikh Oumar Diagne a raison !
Diomaye moy Sonko est il entrain de subir la pression des lobies maçonniques du palais ?
Les tirailleurs sénégalais ont joué un rôle complexe et controversé dans l'histoire du colonialisme. D'un côté, ils ont été des instruments au service de l'administration coloniale française, souvent utilisés pour réprimer les résistances africaines à la colonisation, exécuter les décisions de leurs oppresseurs, et renforcer la domination impériale. Leur engagement dans les guerres mondiales a également servi à défendre les intérêts du colonisateur, participant à des conflits étrangers qui ne servaient pas directement les intérêts de leurs propres peuples.

En même temps, il est essentiel de considérer qu'ils étaient souvent enrôlés de force ou poussés par la nécessité économique dans un contexte où les alternatives étaient limitées. Nombre d'entre eux ont agi sans être pleinement conscients des répercussions de leur participation sur leurs propres communautés. Cependant, leur rôle a indirectement contribué à affaiblir les structures africaines traditionnelles, facilitant le dépouillement des ressources, l'exploitation des populations locales, et la destruction culturelle par le colonisateur.

Ainsi, bien que leur bravoure individuelle soit indéniable, leur participation reste une composante du système colonial qui a perpétué l'oppression et le pillage de l'Afrique. Cela soulève des questions complexes sur la responsabilité et la loyauté dans un contexte où les choix étaient souvent imposés par des circonstances extrêmement injustes.

 𝗟'𝗘̀𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗜𝗹𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗜𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲́𝗲𝘀

𝐃𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬,
Où le véridique sera réduit au silence,
Et le menteur, couronné de louanges.
Les cœurs honnêtes craindront la trahison,
Tandis que les traîtres porteront les sceaux de confiance.

𝐃𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐨𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐮𝐦𝐮𝐥𝐭𝐞,
Où les pervers oseront s'élever,
Prenant la parole sur les affaires du monde,
Déformant la justice et dénaturant l'essence.

Mais dans l'obscurité de ces jours,
Le flambeau de la vérité vacillera,
Attendant les âmes courageuses,
Pour le raviver d'une lumière éternelle.

 𝗟'𝗮𝘂𝗱𝗮𝗰𝗲 𝗱'𝗲𝘀𝘀𝗮𝘆𝗲𝗿


Jeune homme,
Il faut croire en toi,
Croire que tes rêves,
Peuvent devenir réalité,
Et avancer, malgré les doutes,
Malgré les obstacles,
Car la volonté forge les destins.

Tu veux gravir des montagnes ?
Essaye.
Tu veux conquérir des cieux ?
Essaye.
Chaque échec est un pas,
Vers la victoire qui t'attend.

Le monde appartient à ceux,
Qui osent y croire,
Qui osent essayer,
Encore et encore.

Alors, jeune homme,
Rêve, crois, et surtout,
Essaye.

 𝗗𝗲 𝗹'𝗮𝗿𝗿𝗼𝗴𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹'𝗵𝘂𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗘𝗺𝗺𝗮𝗻𝘂𝗲𝗹 𝗠𝗮𝗰𝗿𝗼𝗻


Monsieur le Président,

Vos propos appelant les Africains à exprimer leur gratitude envers la France pour le retrait de ses bases militaires soulèvent de vives indignations. Permettez-moi de rappeler que la coopération entre les nations repose sur le respect mutuel, et non sur des attentes de reconnaissance ou sur un discours paternaliste.

Historiquement, les relations entre l'Afrique et la France ont été marquées par des épisodes douloureux, de l'esclavage à la colonisation, sans oublier le pillage des ressources et l'ingérence dans les affaires souveraines de nos États. Exiger un 'merci' dans ce contexte est non seulement inapproprié, mais aussi profondément humiliant pour les peuples africains qui se battent encore pour leur autonomie.

L’ingratitude que vous évoquez semble oublier les contributions africaines aux guerres mondiales, les sacrifices des tirailleurs sénégalais, et l’apport constant des ressources africaines au développement de la France. Ces faits historiques appellent à une reconnaissance mutuelle, pas à une leçon de morale.

Les Africains ne demandent pas de faveur ; ils réclament le respect de leur souveraineté. La décision de réduire ou de supprimer la présence militaire étrangère relève de notre droit légitime à choisir notre propre destin. Nous ne vous devons pas de gratitude pour la restitution de ce qui nous appartient.

Ce que nous attendons de la France aujourd’hui, ce n’est pas un discours condescendant, mais un partenariat équitable, fondé sur des principes de justice, de respect et d’égalité. Si vous aspirez à un dialogue constructif avec l’Afrique, cela commence par reconnaître la dignité de ses peuples et leurs aspirations à l’autodétermination.

Le temps est venu d’écrire une nouvelle page dans nos relations, mais elle ne se construira que sur une base de respect mutuel, et non sur des attentes unilatérales. L’Afrique ne réclame rien d’autre que la reconnaissance de son droit à la souveraineté et à l’autonomie.

Nous sommes ou pouvons etre des partenaires, pas des subordonnés.

 𝗟𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗩𝗿𝗮𝗶 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗠𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗱'𝗢𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀


Dire vrai, un art que l'on fuit,
Dans un monde noyé de bruits,
Où l’hypocrisie règne en reine,
Et le mensonge coule dans nos veines.

Au Sénégal, comme ailleurs,
La vérité tremble face à la peur,
Des élites qui trahissent leurs serments,
Manipulant les foules en plein tourment.

Les masses, bercées d’illusions,
Refusent souvent la réflexion,
Préférant des rêves forgés de rien,
À la clarté qui leur tend la main.

Les médias dansent, entre deux feux,
Servant des vérités à moitié, des aveux,
Des récits tordus pour plaire aux maîtres,
Oubliant la mission d’éclairer nos êtres.

Mais dire vrai, c’est briser les chaînes,
C’est affronter l’orage, porter sa peine,
C’est regarder l’injustice dans les yeux,
Et refuser de courber l’échine devant les dieux.

Ô Sénégal, terre de courage,
Retrouve la force de tourner la page,
Que la vérité, même rude, soit ton flambeau,
Pour illuminer les plaines, les montagnes, les eaux.

Car si la vérité est un chemin d’épines,
Elle mène toujours à des cimes divines,
Où la justice fleurit, où l’amour triomphe,
Et où les mensonges s’effacent dans le silence.

Alors, qu’importe les rumeurs, les haines,
Ose dire vrai, même si ça peine,
Car dans l’écho des paroles sincères,
Réside l’espoir d’un avenir clair.

 𝗟𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀


Quinze ans après les feux de guerre,
Sous l’éclat trompeur d’une lumière,
Paris tend la main, octroie l’indépendance,
Mais garde l’emprise, en silence.

Liberté promise, liberté volée,
Un empire camouflé dans l’ombre restait.
Militaire, monétaire, diplomatique, culturel,
Des mécanismes tissés comme un filet cruel.

Dans l’ombre, des pactes scellés dans le vice,
Une danse morbide de crimes complices.
Les élites corrompues, complices silencieux,
Tendent leurs mains pour des miettes précieuses.

Et les peuples, spectateurs de cette mascarade,
Portent le fardeau d’une histoire malade.
Les autocrates, amis fidèles de la France,
Règnent sans honte, nourris de son absence.

Promesses de rupture, paroles d’airain,
Mais les présidents passent, et le système tient.
Un empire fantôme, à peine voilé,
Qui écrase les voix et dévore la vérité.

Aujourd’hui, les vents de révolte s’élèvent,
Des peuples debout, d’espoirs qui se relèvent.
FrancAfrique, ton règne s’effrite sous les cris,
Car l’avenir appartient à ceux qui disent 𝗡𝗼𝗻 au mépris.

 𝗢𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗕𝗹𝗼𝗻𝗱𝗶𝗻 𝗗𝗶𝗼𝗽 , 𝗘́𝘁𝗼𝗶𝗹𝗲 𝗣𝗼𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀𝗲


Jeunesse du Sénégal, lève les yeux,
Vois l’étoile qui brille au milieu des cieux.

C’est Omar Blondin, lumière d’espoir,
Un phare dressé contre le désespoir.
Il naquit dans l’ombre des jours incertains,
Mais forgea ses armes, plume en main.

À Paris, sous les pavés de Mai 68,
Il hurla justice, liberté, sans limites.
Revenu au pays pour briser les chaînes,
Il osa défier l’oppression et la haine.

Face au pouvoir, il resta debout,
Son cœur battant pour le peuple, avant tout.
Mais le régime, craignant sa lumière,
Éteignit sa vie dans une cellule amère.
Gorée, l’île des larmes, porte son nom,
Lieu d’un martyre, d’une répression sans pardon.

Jeunesse, Blondin t’appelle à l’éveil,
À raviver la flamme, à briser le sommeil.
Ses rêves, c’étaient les tiens, nés d’une terre,
Un Sénégal juste, un avenir à faire.

Il disait : "𝐍𝐞 𝐩𝐥𝐢𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞,
𝐒𝐨𝐲𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐚𝐛𝐢̂𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐯𝐢𝐜𝐞.
𝐎𝐬𝐞𝐳 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫, 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐛𝐚𝐭𝐭𝐫𝐞,
𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐮𝐫, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞."

Apprends de Blondin, de son engagement,
De son sacrifice pour un monde différent.
Il t’a légué sa force, ses idées, ses luttes,
Ne laisse pas ses combats devenir des chutes.

Jeunesse, sois comme lui, audacieuse,
Refuse l’oppression, sois précieuse.
Debout, marche avec fierté et raison,
Pour écrire un Sénégal en rébellion.

Blondin vit en toi, dans tes rêves, tes pas,
Son esprit guide, éclaire et mène ton combat.
Fais vivre son nom, porte-le dans l’histoire,
Pour qu’il demeure l’âme de notre victoire.

 𝗟𝗲𝘀 𝗙𝗶𝗹𝘀 𝗜𝗻𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀


Sous un ciel chargé de mensonges tissés,
Des mains habiles trament des vérités biaisées.
La diversion, leur arme première,
Un éclat de lumière pour masquer l’enfer.

𝐈𝐥𝐬 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐞̂𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐥𝐦𝐞𝐬,
Pour mieux forger des chaînes sous leurs charmes.
Le peuple, ébloui, réclame des fers,
Acceptant l’injustice comme un mal nécessaire.

𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐞́, 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐜𝐞 𝐞́𝐫𝐨𝐬𝐢𝐨𝐧,
Change les âmes sans grande émotion.
D’un pas feutré, l’inacceptable s’impose,
Comme une ronce qui lentement explose.

𝐄𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐢𝐟𝐢𝐜𝐞,
Ils offrent un délai, en robes d’artifice.
L’espoir d’un futur toujours plus radieux,
Aveugle les cœurs, rend les esprits pieux.

𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐨𝐭𝐬 𝐬𝐢 𝐝𝐨𝐜𝐢𝐥𝐞𝐬,
Tissent des berceuses aux accents futiles.
Comme des marionnettes, l’esprit s’endort,
Guidé par des paroles qui sonnent à tort.

𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐭𝐨𝐫𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐭,

Balayant la réflexion d’un souffle troublant.
La peur s’installe, les désirs s’éveillent,
Les pensées critiques sombrent dans leur sommeil.

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐢𝐠𝐧𝐨𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐢𝐥𝐬 𝐩𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬,
Un gouffre béant où l’éducation se lasse.
Les clés du savoir restent sous leur garde,
Creusant l’abîme entre les serfs et les bardes.

𝐋𝐚 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐨𝐜𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐫𝐝,
On célèbre le vide comme un art.
La sagesse moquée, l’esprit déchu,
Le monde se vautre dans un rêve inconnu.

𝐏𝐮𝐢𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐩𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́, 𝐯𝐞𝐧𝐢𝐧 𝐬𝐮𝐛𝐭𝐢𝐥,
L’âme se brise sous ce poids fragile.
Chacun se blâme, se voit impuissant,
Pendant que le système triomphe en souriant.

𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞, 𝐢𝐥𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐞𝐧𝐭, 𝐢𝐥𝐬 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐭,
Ils scrutent nos cœurs, nos âmes qu’ils pervertissent.
Leur science, un miroir où l’on s’efface,
Leur pouvoir, un labyrinthe où l’on trépasse.

Et pourtant, sous cette toile savamment tissée,
L’espoir demeure, fragile, insensé.
Car dans chaque cœur brûle une étincelle,
Un souffle de liberté, pur et rebelle.

Amiharbi Eyeug

 𝗟𝗲𝘀 𝗙𝗹𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗦𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹 – 𝗟𝗲 𝗥𝗲́𝘃𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻



Sous le soleil brûlant de la terre des Lions,
Un feu sacré s’élève dans les foyers et les maisons.
Le Sénégal, dressé, rugit dans l’horizon,
Conduit par 𝐎𝐮𝐬𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐒𝐨𝐧𝐤𝐨 , son éclat, sa raison.

𝐈𝐥𝐬 𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱,
De l’avenir volé, des rêves silencieux.
Les stratégies de diversion sont démasquées,
Face à la clarté d’un peuple éveillé.

𝐂𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫?
La jeunesse répond : 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚̂𝙩𝙨 𝙖̀ 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚𝙧.
Pas de peur face aux tempêtes fabriquées,
Ils avancent en rangs, la tête levée.

𝐅𝐢𝐧𝐢 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞́𝐞𝐬,

Les sacrifices d’hier n’ont rien apporté.
Sonko, chef de file, incarne la lumière,
Guidant les cœurs loin des promesses amères.

𝐀𝐬𝐬𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬,
Nous ne sommes ni sourds, ni réduits à l’oubli.
Chaque mot doit vibrer d’une vérité sincère,
Chaque geste doit porter l’espoir d’une terre.

𝐋’𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮’𝐢𝐥𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐢𝐞́𝐠𝐞𝐫,
Rencontre un esprit critique prêt à juger.
Les larmes, la peur, les fausses promesses,
N’éteindront jamais notre soif de noblesse.

𝐎𝐧 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐢𝐠𝐧𝐨𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞,
Mais nos esprits, aiguisés, brisent la souffrance.
Le savoir est une arme que nous maîtrisons,
Et dans cette guerre, nous prenons position.

𝐋𝐚 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐨𝐜𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐪𝐮’𝐢𝐥𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐥𝐨𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫,
Ne nous atteindra pas, nous l’avons rejetée.
Être bête n’est pas "cool", c’est une prison,
Nous cherchons la grandeur, l’unisson.

𝐎𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐮𝐥𝐩𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐜𝐫𝐚𝐬𝐞𝐫,
Mais nous portons notre dignité fièrement hissée.
Le système tremble face à notre unité,
Car le peuple debout est une armée.

𝐄𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐥𝐬 𝐯𝐞𝐮𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐚̂𝐦𝐞𝐬,
Nous les éblouissons par nos flammes.
Le Sénégal n’est pas un pion, mais une nation,
Qui se dresse, invaincue, avec passion.

𝗦𝗼𝗻𝗸𝗼 𝗺𝗼𝘆 𝗗𝗶𝗼𝗺𝗮𝘆𝗲 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐱, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐥’𝐞́𝐜𝐡𝐨,

Un torrent d’idées, un vent nouveau.
Les Flammes du Soleil brûlent dans nos cœurs,
Portant un Sénégal libre, sans peur.

𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲, 𝗼̂ 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗡𝗱𝗮𝗸𝗮𝗮𝗿𝘂, 𝗱𝗲 𝗗𝗷𝗼𝗹𝗼𝗳

Ta terre appelle, ton histoire surgit des cailloux.
Sous les étoiles d’une nuit éclairée,
Les Flammes du Soleil annoncent ta liberté.

 𝗛𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗠𝘂𝗿𝗺𝘂𝗿𝗲́𝘀, 𝗔̂𝗺𝗲𝘀 𝗘́𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲́𝗲𝘀


Réciter Nietzsche, est-ce embrasser la pensée, Ou n'est-ce qu'un écho sans l'ombre d'une idée ?
Les mots de Schopenhauer, de Kierkegaard le sage,
Sont-ils tiens, ou reflets d'un ancien paysage ?

Les théories d'Adam Smith,de Ricardo, de Keynes,
Sortent-elles de ta bouche comme de vaines rengaines ?
Sans l'esprit critique, sans l'âme qui s'éveille,
Ces noms illustres restent des coquilles sans merveille.

Réciter les articles, les codes, la constitution,
Est-ce là le chemin vers la juste action ?
Sans comprendre l'essence, sans saisir la raison,
La justice demeure une pâle illusion.

Être fils de saints hommes, de guides vénérés,
Fait-il de toi un être spirituellement éclairé ?
La foi ne se transmet pas par le sang hérité,
Mais par le cœur ouvert et l'âme en quête de vérité.

La droiture, le patriotisme, la justice enflammée,
Ne sont pas des présents par la naissance octroyés.
Ils se forgent dans l'action, dans le choix délibéré,
D'une vie menée avec intégrité.

Ainsi, ne te contente pas de réciter ou d'hériter,
Mais plonge en toi-même pour vraiment incarner,
L'intellectuel, le spirituel, le juste désiré, Par tes propres actes, ton essence révéler.

Amiharbi Eyeug

 Le venin delà haine


La haine, sombre malédiction,
N'éclabousse jamais sa cible,
Elle s'insinue, lente infection,
Dans le cœur de celui qui la cultive.

Tel un serpent lové dans l'ombre,
Elle siffle des mots venimeux,
Et pourtant, c'est dans son propre antre,
Que se répand son feu furieux.

Rancune, amère et silencieuse,
Poisons aux chaînes invisibles,
Elle fait de l'âme, une terre rugueuse,
Un désert d'épines, un exil terrible.

Alors, délaisse cette armure rouillée,
Fais place à l'eau claire du pardon,
Lave-toi des hivers d’animosité,
Cueille la paix dans un nouveau sillon.

Car souvent, le monstre qui nous hante,
N'est qu'une ombre créée par nos peurs,
Et dans l'esprit, la douleur se plante,
Bien plus que dans le creux des heures.

Respire, défais-toi du fardeau,
De l'imaginaire, bâtis un château,
Où l'amour, lumière douce et pure,
Te délivre enfin de cette obscure torture.

 𝗟𝗲𝘀 𝗕𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗙𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗡𝗴𝗼𝗿


Ô femmes radieuses, perles de Ngor,
Drapées d'or et d'ébène en éclats d’aurore,
Vos visages peints de mystères anciens,
Portent l’héritage des jours africains.

Vos tresses sculptées en boucles de feu,
Évoquent l’océan et ses vents soyeux,
Chaque perle tissée, chaque fil entrelacé,
Chante l’histoire d’un peuple enlacé.

Vos regards profonds, pleins de sagesse,
Racontent l’amour et la noblesse,
Filles des vagues et des vents marins,
Gardiennes des traditions sans fin.

Sous vos boubous aux teintes de miel,
Brille l’éclat d’un astre éternel,
Reines du sable, princesses du vent,
Vous dansez au rythme du temps.

Ô belles dames de Ngor, éclats de lune,
Vos chants résonnent sous la dune,
Et dans vos pas, empreints d’élégance,
Vibre le cœur d’une Afrique immense.

💛✨

 𝗟𝗲𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗙𝗮𝘂𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 : 𝗖𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗧𝗿𝗼𝗺𝗽𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗮𝘂𝘁𝗲́


Ils sont là, drapés d’érudition,
Déclamant des vers d’une fausse conviction,
Manipulant les foules avec des mots raffinés,
Comme des marchands d’illusions bien huilés.

Autrefois, le savoir était une lumière,
Une lanterne pour guider les siens,
Aujourd’hui, il devient un voile,
Un mirage destiné à tromper les naïfs.

Ces faux penseurs, ces orateurs vides,
Qui parlent haut mais pensent bas,
Ils prêchent la révolte et l’insoumission,
Mais festoient à la table du pouvoir.

Leur plume n'est qu'un outil de séduction,
Leur voix une mélodie mensongère,
Ils jurent défendre la communauté,
Tout en servant leurs propres intérêts.

Les plus rusés prennent la posture du sage,
Dissimulant leur avidité sous des discours d'engagement,
Les plus lâches se font porte-voix de l'oppresseur,
Bafouant l’héritage de leurs ancêtres.

Où sont passés les guides authentiques ?
Ceux qui, par l’exemple, éveillent les esprits ?
Ceux qui ne se courbent ni devant l'or,
Ni devant l'ombre des puissants ?

À vous, peuple abusé par les faussaires,
Ne laissez plus ces loups guider vos pas,
Reconnaissez les voix qui éclairent,
Et fuyez celles qui obscurcissent.

Car un intellectuel qui trahit son peuple,
N’est qu’un serviteur déguisé,
Un masque derrière lequel
Ne bat qu’un cœur corrompu.

 𝐇𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐌𝐮𝐫𝐦𝐮𝐫𝐞́𝐬, 𝐀̂𝐦𝐞𝐬 𝐄́𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐞𝐬


Réciter Nietzsche, est-ce embrasser la pensée,
Ou n'est-ce qu'un écho sans l'ombre d'une idée ?
Les mots de Schopenhauer, de Kierkegaard le sage,
Sont-ils tiens, ou reflets d'un ancien paysage ?

Les théories d'Adam Smith, de Ricardo, de Keynes,
Sortent-elles de ta bouche comme de vaines rengaines ?
Sans l'esprit critique, sans l'âme qui s'éveille,
Ces noms illustres restent des coquilles sans merveille.

Réciter les articles, les codes, la constitution,
Est-ce là le chemin vers la juste action ?
Sans comprendre l'essence, sans saisir la raison,
La justice demeure une pâle illusion.

Être fils de saints hommes, de guides vénérés,
Fait-il de toi un être spirituellement éclairé ?
La foi ne se transmet pas par le sang hérité,
Mais par le cœur ouvert et l'âme en quête de vérité.

La droiture, le patriotisme, la justice enflammée,
Ne sont pas des présents par la naissance octroyés.
Ils se forgent dans l'action, dans le choix délibéré,
D'une vie menée avec intégrité.

Ainsi, ne te contente pas de réciter ou d'hériter,
Mais plonge en toi-même pour vraiment incarner,
L'intellectuel, le spirituel, le juste désiré,
Par tes propres actes, ton essence révéler.

 L’élite libérale sénégalaise a, trahi les aspirations populaires en privilégiant des intérêts personnels et des alliances économiques et géopolitiques au détriment de la souveraineté nationale. Cette situation s’est traduite par une dépendance accrue aux institutions financières internationales, une privatisation des secteurs stratégiques, et une gestion souvent opaque des ressources naturelles.


Un pays livré aux intérêts étrangers ?

Depuis les années 80, le Sénégal a adopté les politiques néolibérales dictées par le FMI et la Banque mondiale, menant à une privatisation massive et à un affaiblissement de l’État dans des secteurs vitaux comme l’éducation, la santé, et l’agriculture. Ces décisions ont fragilisé la souveraineté économique du pays et renforcé l’influence des multinationales et des grandes puissances.

Le pétrole et le gaz, récemment découverts, illustrent ce phénomène : au lieu d’être un levier pour le développement, ces ressources semblent bénéficier en priorité aux grandes compagnies étrangères et à une minorité locale bien connectée. Le peuple sénégalais, lui, reste en marge des retombées économiques.

Une élite déconnectée des réalités du peuple

Les élites politiques et économiques, souvent formées en Occident et intégrées dans des réseaux internationaux, ont adopté des politiques de libre marché qui profitent à une minorité, tout en marginalisant une grande partie de la population. L’accès aux services publics se dégrade, le coût de la vie explose, et les jeunes, désillusionnés, prennent la route de l’émigration clandestine.

La vassalisation politique et géopolitique

Le Sénégal est souvent perçu comme un allié fidèle de la France et d’autres puissances occidentales, au détriment de sa propre autonomie. Des accords de défense, des concessions économiques et une diplomatie souvent alignée sur les intérêts étrangers ont renforcé ce sentiment de vassalisation.

Un réveil populaire en marche ?

Les mobilisations de 2021 et 2023, ainsi que l’élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, ont démontré une volonté populaire de reprendre le contrôle du pays. La rupture avec l’ancien système est-elle possible ? Ou bien cette nouvelle génération de dirigeants sera-t-elle absorbée par le même système qu’elle prétend combattre ?

Le combat pour la souveraineté économique et politique du Sénégal est donc un défi crucial. Seule une mobilisation populaire constante pourra forcer un véritable changement et empêcher la perpétuation de ce cycle de dépendance et de compromission.

 𝐋𝐢𝐦𝐚𝐦𝐨𝐮 𝐋𝐚𝐲𝐞 , 𝐥𝐞 𝐟𝐥𝐚𝐦𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐘𝐨𝐟𝐟 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐛𝐨𝐮𝐬


Sur les rivages où dansent les vagues,
Où le vent fredonne des chants antiques,
Se leva un jour un homme de lumière,
Un guide, un maître, un souffle mystique.

Limamou Laye, flambeau des âmes,
Éveilla le peuple d’un appel profond,
Non pour l’or, non pour la gloire,
Mais pour l’unité, l’amour et le don.

Dans le silence des dunes dorées,
Sous les palmes qui veillent la mer,
Il enseigna la voie de la pureté,
L’appel du Juste, la foi sincère.

"Venez à moi", disait sa voix,
"Ô fils d’Adam, soyez lumière,
Abandonnez l’ombre, fuyez la nuit,
Car l’Heure approche, elle est si fière."

Mais le monde sourd, noyé dans l’orgueil,
Méprisa d’abord ce doux appel,
Pourtant la mer chanta son nom,
Et la terre vibra sous son ciel.

Il était Verbe, il était Sceau,
Le Mahdi promis, écrit en lettres d’or,
Portant l’héritage des Prophètes,
Réveillant les cœurs, brisant les corps.

De Yoff à Rufisque, son écho grandit,
Le peuple vint, enfin compris,
Et dans la lumière de son message,
L’islam fleurit, fort et uni.

Ô Limamou, père des fidèles,
Ton héritage brille, pur et réel,
Car l’esprit du Mahdi jamais ne meurt,
Il veille encore, au creux des cœurs.

Que ton Nom résonne, ô guide béni,
Que ton flambeau jamais ne pâlisse,
Car ceux qui cherchent la vérité,
Trouvent en toi l’étoile qui glisse.

 𝐒𝐨𝐧𝐤𝐨 𝐌𝐨𝐲 𝐃𝐢𝐨𝐦𝐚𝐲𝐞,


Le vent s’est levé un matin d’orage,
Portant l’espoir, brisant l’esclavage.
Dakar s’est drapée d’un cri souverain,
Un peuple debout, le poing en demain.

Les rues grondèrent d’une vague immense,
Un chant d’honneur, un feu de confiance.
Les chaînes dorées des anciens pactes,
Volèrent en éclats sous l’impact.

𝐃𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 à 𝐙𝐢𝐠𝐮𝐢𝐧𝐜𝐡𝐨𝐫,
𝐃𝐚 𝐍𝐠𝐨𝐫 à 𝐒𝐚𝐫𝐚𝐲𝐚,
Chaque voix devint un essor,
Un refrain d’hommes, de femmes en transe,
Donnant à l’histoire une nouvelle danse.

𝐒𝐨𝐧𝐤𝐨, 𝐥’𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭𝐫𝐢𝐞,
Dans ses discours, un écho de vie.
𝐌𝐨𝐲 𝐃𝐢𝐨𝐦𝐚𝐲𝐞, l’ancre et la flamme,
Deux âmes pour un seul sésame.

Finie l’ère des promesses creuses,
Des trônes bâtis sur des peurs honteuses.
Le sol du pays, à force usé,
Reprit vigueur sous leurs idées.

Là où jadis régnaient les mirages,
S’élevèrent enfin des barrages,
Non pas pour briser, pour enfermer,
Mais pour protéger, pour libérer.

Les écoles, autrefois délabrées,
Résonnaient à présent d’un savoir comblé.
Les hôpitaux, sous des toits neufs,
Soignaient sans prix, libérant les veufs.

Les terres gorgées de larmes passées,
Fécondèrent demain d’une sève sacrée.
Les mers, pillées par d’autres mains,
Retrouvèrent enfin leur destin.

Le pétrole, l’or, l’arachide en paix,
Ne filaient plus vers des coffres étrangers.
Le Sénégal, fier et debout,
Retrouva son éclat, son atout.

Et sous le ciel de cette ère claire,
Un peuple marcha, le cœur sincère,
Non plus enchaîné, non plus trompé,
Mais maître de son propre passé.

Ainsi souffla la Révolution,
Non dans la haine, mais la raison.
𝐒𝐨𝐧𝐤𝐨 𝐌𝐨𝐲 𝐃𝐢𝐨𝐦𝐚𝐲𝐞, guide du vent,
Garde le cap du firmament.

D’un pays brisé par mille serments,
𝐒𝐨𝐧𝐤𝐨 𝐌𝐨𝐲 𝐃𝐢𝐨𝐦𝐚𝐲𝐞, forge un nouvel élan.
L’histoire inscrira son passage,
Comme celui d’un peuple en mirage,
Qui fit de ses rêves une vérité,
Et de sa lutte, une liberté.

 La Défaite de la Raison


Quand la raison se fait écho,
Des voix anciennes, des mots trop beaux,
Est-ce sagesse ou simple apparat,
Un masque d’esprit, une ombre en combat ?

Réciter Nietzsche, Schopenhauer,
Sans forger l'idée dans l'heure,
C’est célébrer un temple désert,
Où l’esprit errant reste à l’écart.

Les lois déclamées, les codes jurés,
Peuvent-elles guider, si l’âme est scellée ?
Car sans cœur, ni justice, ni équité,
La raison se brise dans sa vanité.

Es-tu spirituel, héritier des saints,
Si le souffle divin n’effleure tes mains ?
Fils des grands hommes, es-tu leur miroir,
Ou l’ombre portée d’un glorieux pouvoir ?

La raison, battue, n’est qu’une voix vaincue,
Quand l’esprit suit les chemins connus.
Mais l’éveil des cœurs, et des âmes en feu,
Rallume la flamme d’un monde audacieux.

Ainsi, ne laisse pas la raison sombrer,
Dans l’écho des mots, des noms adorés.
Incarne la pensée, l’acte et l’amour,
Pour que la lumière éclaire toujours.

 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐨𝐭𝐬 𝐒𝐚𝐧𝐬 𝐀̂𝐦𝐞, 𝐋𝐚 𝐃𝐞́𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧


Quand la raison ploie sous le poids des vers,
Quand la bouche récite sans penser l’univers,
Les mots deviennent cendres, poussière envolée,
Ombres vaines d’une sagesse oubliée.

Schopenhauer, Nietzsche, Kant et Hegel,
Déclamés sans flamme, sans élan rebelle,
Ne sont que des statues figées dans le marbre,
Si l’esprit ne forge pas son propre sabre.

Les codes, les lois, la constitution,
Ne font pas le juste, ni la révolution,
Sans cœur, sans lutte, sans âme habitée,
Leur écho se perd dans l’éternité.

Être fils de saints, porteur d’héritage,
Ne fait pas de toi un homme de courage,
Si ton sang réclame un destin tracé,
Mais que ton âme refuse de s’élever.

La raison se défait, noyée dans l’illusion,
Quand l’intellect se réduit à l’incantation.
Mais la lumière renaît, vive et souveraine,
Lorsque l’homme pense, doute et entraîne.

Ainsi, que tes mots soient brasier et vent,
Qu’ils percent la nuit, qu’ils soient vivants,
Que la raison s’élève, non en vain rituel,
Mais en flamme libre, en cri essentiel.

 𝗟𝗲𝘀 𝗠𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗤𝘂𝗶 𝗖𝗿𝗲́𝗲𝗻𝘁, 𝗟𝗲𝘀 𝗕𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗤𝘂𝗶 𝗣𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁


Ils parlent, ils déclament, drapés d’arrogance,
Se croyant prophètes d’un savoir immense,
Récitant Kant et Hegel sans feu ni lumière,
Comme si répéter suffisait à faire.

Mais qu’est donc un penseur sans forge ni marteau,
Sans toile tachée d’ombres, sans ciseau sur le bois brut ?
Qu’est donc un intellectuel sans l’artisan à l’ouvrage,
Sans le sculpteur de pierre, sans le peintre au pinceau ?

Car l’or ne brille pas sous la plume stérile,
Mais sous la main du bijoutier qui l’orne et l’affine.
Le monde ne se drape pas de discours vains,
Mais des étoffes cousues par les maîtres du lin.

Oh, tailleur, qui pare nos femmes de splendeur,
Bien plus noble est ton art que mille docteurs.
Oh, forgeron, qui dompte le fer et l’incendie,
Ta sueur vaut plus qu’un livre endormi.

Et toi, l’artiste, qui capte l’âme sur la toile,
Ta main fait vibrer l’invisible étoile.
Quand eux dissertent, toi, tu façonnes,
Quand eux commentent, toi, tu donnes.

Que valent les mots si les mains ne créent ?
Que vaut la pensée sans la chair qui la fait ?
Le monde avance par l’outil et la flamme,
Par l’œuvre tracée dans l’effort et l’âme.

Alors, ne courbe pas l’échine devant les doctes,
Car c’est toi, artisan, ouvrier, bâtisseur,
Qui donne au monde sa plus belle étoffe,
Son goût, sa forme, sa vraie lueur.

 𝐋𝐞𝐬 𝐁𝐚̂𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐌𝐚î𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐕𝐚𝐩𝐞𝐮𝐫


𝐈. 𝐋𝐚 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐈𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧**
Ils sont venus, rois sans couronne, prophètes de papier,
Leurs promesses dans les poches, leurs chiffres bien rangés.
Ils ont dressé des bilans, compté nos terres et nos peaux,
Pesé nos âmes, taxé nos songes et nos eaux.

Ils nous ont dit : **"Laissez-nous vous guider !"**,
Mais derrière leurs mots lisses, nos champs se sont asséchés.
Ils ont nommé le progrès en nous pillant l’horizon,
Et nos terres fertiles ont nourri d’autres nations.

𝐈𝐈. 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐕𝐚𝐩𝐞𝐮𝐫
Là-haut, dans leurs tours, ils écrivent des lois,
D’un trait de plume, ils scellent notre sort.
Ils débitent des plans, dressent des schémas,
Pendant qu’en bas, l’ouvrier s’épuise et le paysan ploie.

Les intellectuels ? De beaux discours dans l’éther,
Ils parlent de justice, mais mangent à la table des rois.
Les experts ? Ils comptent le blé, ils le vendent ailleurs,
Et nos villages, eux, n’ont plus que des cendres et du vent.

---

𝐈𝐈𝐈. 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐐𝐮𝐢 𝐂𝐫𝐞́𝐞𝐧𝐭, 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐐𝐮𝐢 𝐅𝐚𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭
Mais qui forge le métal ? Qui bâtit nos maisons ?
Qui taille l’or pour orner les cous de nos reines ?
Qui sculpte la pierre ? Qui dresse les ponts ?
Ce ne sont pas eux, mais les hommes de nos plaines.

Forgerons aux bras de fer, tailleurs aux doigts d’or,
Paysans maîtres de la terre, tisserands, dompteurs d’aurores,
C’est vous qui nourrissez la nation,
Tandis qu’eux ne font qu’écrire votre servitude en législation.


𝐈𝐕. 𝐋’𝐀𝐮𝐭𝐨𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐨𝐮 𝐋’𝐀𝐟𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐃𝐞𝐛𝐨𝐮𝐭
Assez de leurs conseils, assez de leurs traités,
L’Afrique n’a pas besoin de maîtres importés.
Que l’intellectuel descende, qu’il touche la terre,
Que le paysan l’instruise, qu’il lui enseigne la lumière.

Nous ne voulons plus d’un pouvoir figé dans des palais,
Nous ne voulons plus d’une autonomie dictée.
Nous voulons un futur construit par nos mains,
Une Afrique qui naît du village et non des écrits lointains.


𝐕. 𝐋’𝐀𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐚̂𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬
Que la houe prenne le pas sur les protocoles,
Que l’outil s’élève plus haut que leurs symboles.
Que l’autogestion ne soit pas un slogan,
Mais la route que nous traçons en avançant.

Alors, ne courbez plus l’échine sous leurs promesses,
Ne mendiez plus aux nations qui vous oppressent.
Car ce ne sont ni leurs mots, ni leurs lois, ni leurs traités,
Mais vos mains, votre sueur, vos âmes qui bâtiront l’éternité.

 

 𝐉𝐞 𝐍𝐞 𝐒𝐮𝐢𝐬 𝐏𝐚𝐬 𝐂𝐞 𝐐𝐮𝐞 𝐓𝐮 𝐕𝐞𝐮𝐱, 𝐉𝐞 𝐒𝐮𝐢𝐬 𝐂𝐞 𝐐𝐮𝐞 𝐉𝐞 𝐒𝐮𝐢𝐬


𝐉𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐄̂𝐭𝐫𝐞

𝙅𝒆 𝒏𝙚 𝙘𝒉𝙚𝒓𝙘𝒉𝙚 𝙥𝒂𝙨 𝙡𝒂 𝒈𝙡𝒐𝙞𝒓𝙚,
Elle est fumée, mirage éphémère.
Je veux juste sauver mon âme,
La laver du bruit, la garder légère.

𝙅𝒆 𝒏𝙚 𝙘𝒉𝙚𝒓𝙘𝒉𝙚 𝙥𝒂𝙨 𝙖̀ 𝙚̂𝒕𝙧𝒆 𝒎𝙞𝒆𝙪𝒙 𝒒𝙪𝒆 𝒕𝙤𝒊,
Les cimes ne sont pas mon combat.
Je veux juste exister,
Respirer sans masque, marcher sans poids.

𝙅𝒆 𝒏𝙚 𝙘𝒉𝙚𝒓𝙘𝒉𝙚 𝙥𝒂𝙨 𝙖̀ 𝙚̂𝒕𝙧𝒆 𝒂𝙪-𝙙𝒆𝙨𝒔𝙪𝒔 𝒅𝙚 𝙩𝒐𝙞,
Les hauteurs isolent, les trônes sont froids.
Je veux juste être moi-même,
Dans mes ombres, dans mes éclats.

𝙅𝒆 𝒏𝙚 𝙘𝒉𝙚𝒓𝙘𝒉𝙚 𝙥𝒂𝙨 𝙖̀ 𝙩𝒆 𝒑𝙡𝒂𝙞𝒓𝙚,
Les apparences sont des chaînes dorées.
Je veux juste être vrai,
Sans fard, sans ruse, sans mensonge voilé.

𝙅𝒆 𝒏𝙚 𝙘𝒉𝙚𝒓𝙘𝒉𝙚 𝙥𝒂𝙨 𝙖̀ 𝙩𝒆 𝒅𝙚́𝒑𝙡𝒂𝙞𝒓𝙚,
Les conflits sont de vaines guerres.
Je cherche juste l’harmonie en moi,
L’accord secret entre mon âme et ma lumière.

Cette énergie, fluide et pure,
En phase entre mon cœur et mon esprit,
Ce murmure intérieur,
Où l’être danse, libre et infini.

 𝐃𝐢𝐩𝐥𝐨̂𝐦𝐞́ 𝐒𝐨𝐮𝐦𝐢𝐬, 𝐏𝐞𝐧𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐋𝐢𝐛𝐫𝐞


Tu brandis ton parchemin, sceau de ta réussite,
Comme si le savoir se scellait dans l’encre d’une élite.
Tu récites, tu valides, tu entres dans le moule,
Mais qui es-tu, hors des murs, hors des règles, hors des foules ?

Le diplômé obéit, il plie sous la norme,
Il brille dans les cadres, mais l’esprit se déforme.
Il a des titres, des honneurs, des postes et des grades,
Mais a-t-il un feu, une pensée qui s’évade ?

L’intellectuel, lui, questionne et fracasse,
Il ne cherche pas à plaire, ni à suivre la masse.
Il est hors des temples, hors des conventions,
Il forge son monde, il brûle les prisons.

Là où le diplômé cite et répète,
L’intellectuel brise et réinvente les prophètes.
Là où le diplômé se soumet à la règle,
L’intellectuel dessine de nouvelles aigles.

L’un engrange les savoirs, les classe, les ordonne,
L’autre les détricote, les défie, les étonne.
L’un s’inscrit dans l’ordre et obéit aux silences,
L’autre hurle dans la nuit et bouscule les puissances.

Alors, dis-moi, entre ces deux chemins,
Es-tu diplômé, ou es-tu penseur sans frein ?
Cherches-tu l’approbation, ou la vérité nue ?
Veux-tu des galons, ou un esprit qui s’émeut ?

Car un papier fait l’homme aux yeux du système,
Mais seule la pensée libre fait l’homme à lui-même.

 𝐋𝐞 𝐉𝐨𝐮𝐫 𝐎ù 𝐉'𝐚𝐢 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬


Le jour où mon maître a lu ma lettre d’amour,
Non pour en rire, mais pour m’humilier,
J’ai compris que l’école n’enseignait pas l’âme,
Qu’elle façonnait des robots à soumettre et dresser.

Le jour où mon prof de mathématiques m’a sanctionné,
Parce que j’ai raisonné avec un 7 au lieu d’un 4,
Parce que mes yeux, myopes sans lunettes,
Ne voyaient pas comme il l’exigeait,
J’ai compris que la vérité n’était pas un chiffre,
Mais le dogme d’un homme qui refusait l’écart.

Le jour où mon professeur d’espagnol m’a ignoré,
Le jour où celui de sciences s’est emporté,
Non parce que je me trompais,
Mais parce qu’ils n’avaient pas de réponse,
J’ai compris que le savoir n’est pas toujours humble,
Que l’ignorance se cache parfois sous un diplôme.

Le jour où mon professeur de gestion m’a sanctionné,
Parce que j’ai corrigé son erreur,
Parce qu’un élève ne doit pas dépasser son maître,
Parce que la vérité est une menace pour l’ego,
J’ai compris que l’école n’enseigne pas la justesse,
Mais la soumission aux détenteurs de pouvoir.

Et ce jour-là, où l’on a refusé mon admission,
Non pour mon incapacité, mais pour leur rancœur,
J’ai vu que l’université n’est pas un temple du savoir,
Mais un tribunal où l’arbitraire dicte l’avenir.

À chaque cycle, du primaire à l’université,
J’ai vu les incohérences d’un système qui écrase,
J’ai vu des egos, des trônes et des humiliations,
J’ai vu des enseignants briser des âmes,
Non pour éduquer, mais pour dominer.

Alors j’ai compris, ce jour-là,
Que l’école ne forge pas toujours des penseurs,
Qu’elle étouffe parfois les esprits trop libres,
Mais j’ai aussi compris, au fil des années,
Que la vraie éducation ne se trouve pas dans leurs livres,
Mais dans la révolte de ceux qui osent questionner.