vendredi 7 février 2025

 𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗻𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗲𝗻 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 : 𝗡𝗶 𝗙𝗿𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗡𝗶 𝗠𝗮𝗻œ𝘂𝘃𝗿𝗲𝘀, 𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻’𝗔𝗿𝗿𝗲𝘁𝗲𝗿𝗮 𝗹𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 !


Depuis l’avènement du nouveau régime, des voix s’élèvent, animées davantage par des frustrations personnelles que par une réelle volonté de contribuer au bien commun. Certains, n’ayant pas su convaincre les Sénégalais lors des élections ou s’étant disqualifiés eux-mêmes par manque de vision ou de préparation, tentent aujourd’hui de semer le doute et la discorde.

Le peuple sénégalais a parlé clairement lors des urnes : avec + 54,3% et 54. 97% des suffrages, respectivement pour Diomaye et Sonko, les citoyens ont choisi la transparence, la justice sociale et le renouveau. Ces résultats reflètent la confiance d’un peuple en des leaders capables de répondre aux défis du quotidien et de bâtir un avenir meilleur.

Contrairement aux accusations infondées, le régime en place travaille avec détermination pour soulager les Sénégalais de leurs difficultés. Les priorités sont claires : éducation, santé, emploi, et justice. Ces critiques intempestives ne sont que l’écho d’amertumes personnelles et d’échecs électoraux. La vraie force politique réside dans la capacité à construire, et non à détruire.

Nous appelons tous les acteurs politiques à transcender leurs frustrations personnelles pour se joindre à l’effort collectif de transformation du Sénégal. Les querelles partisanes ne feront pas avancer le pays. Ce régime restera concentré sur ses engagements, avec pour seul objectif : servir le peuple, et non se laisser distraire par des tentatives de manipulation ou de sabotage.

Le Sénégal avance, et aucune rancune, ni jalousie, ne pourra arrêter cet élan.

 𝗟𝗲𝘀 𝗛𝗲́𝗿𝗼𝘀 𝗙𝗮𝘁𝗶𝗴𝘂𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗗𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻!

à mon neveu
Ceux qui portent le poids des rêves immenses,
Traversent des nuits pleines d'ombres intenses.
Leurs pas sont lourds, leur souffle est court,
Car leur chemin défie chaque détour.
Ils brûlent leurs forces dans un feu sacré,
Transformant l'effort en destin éclairé.
Leur fatigue n'est pas un signe de faiblesse,
Mais la preuve éclatante de leur noblesse.
Dans le silence, où d'autres reposent,
Ils forgent des mondes, des idées grandioses.
Leur sueur est l'encre des grands récits,
Gravés à jamais dans l'étoffe de la vie.
Alors, lorsqu'ils chancellent sous le poids du jour,
Rappelez-vous que leur fatigue est amour.
Amour des sommets qu’ils osent gravir,
Pour laisser au monde des traces à chérir.
Amiharbi le retour du pêcheur Mbour Tefess

 𝐀̀ 𝐦𝐨𝐧 𝐣𝐮𝐦𝐞𝐚𝐮, 𝐈𝐛𝐫𝐚𝐡𝐢𝐦𝐚 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫 𝐒𝐚𝐦𝐛𝐞


Tu es parti, et depuis, un vide immense s’est installé en moi.
Un vide que rien ni personne ne semble pouvoir combler.
Comment le pourrait-on ? Tu étais mon jumeau,
Mon alter ego, celui qui comprenait tout,
Même dans le silence, même sans un mot.

Nous n’avions pas besoin de parler,
Un regard suffisait, un geste, une intuition.
Tu savais ce que je voulais dire,
Et je savais ce que tu ressentais,
Comme si nos âmes étaient liées par un fil invisible,
Un lien plus fort que le sang, plus fort que le temps.

Ce n’est pas un hasard si nous portons le même prénom.
Ibrahima. Un prénom qui résonne aujourd’hui
Comme une mélodie inachevée,
Une moitié de moi qui manque à l’appel.

Hors de Ngor, les gens nous prenaient pour des frères.
Et nous, on jouait le jeu, amusés,
Mais dans le fond, ils avaient raison.
Nous étions plus que des amis,
Nous étions des frères d’âme,
Unis par une complicité si naturelle
Qu’elle impressionnait tous ceux qui croisaient notre chemin.

Maintenant, je marche seul,
Et je cherche encore mes repères.
Sans toi, le monde a perdu ses couleurs,
Et chaque instant me rappelle ton absence.

Je repense à nos rires, à nos jeux,
À cette vie partagée où tout semblait si simple.
Tu étais mon refuge, mon miroir,
Celui avec qui tout avait un sens.
Et aujourd’hui, sans toi, tout semble flou, désorienté.

Mais même dans cette douleur,
Je sais que tu es toujours là, quelque part.
Dans mes souvenirs, dans mon cœur,
Dans chaque coin de Ngor qui résonne de ton esprit.

Tu es parti, mais tu restes une partie de moi.
Et tant que je vivrai, ton nom, ton sourire,
Et notre lien unique continueront de briller.
Je te rends hommage, mon jumeau,
Et je te promets que, malgré ce vide,
Je continuerai d’avancer, avec toi en moi.
Repose en paix mon cher frère !

 𝑨 𝑽𝒐𝒖𝒔 𝑸𝒖𝒊 𝑽𝒊𝒗𝒆𝒛 𝒆𝒏 𝑴𝒐𝒊 , 𝗠𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗱𝗶𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗱𝘂!

L’année s’étire, un manteau de douleur,
Chaque mois une lame, chaque jour un labeur.
Je traverse ces jours, ces nuits sans lumière,
Avec vos souvenirs gravés dans ma chair.

Dans le calme des matins de mon enfance,
Il y avait des âmes qui portaient l’espérance.
Des regards, des gestes, des présences silencieuses,
Des racines profondes, des tendresses précieuses.

À mes grands-pères, à leurs sagesses murmurées,
Aux pères aux mots justes, aux oncles dévoués,
À ces grandes figures, piliers de Ngor,
Qui m’ont façonné comme on polit un trésor.

À mes grands frères, protecteurs infatigables,
À mes cousins, compagnons inoubliables.
Vous avez tissé, dans les jours de ma jeunesse,
Un tissu d’amour, de force et de finesse.

Vous étiez bien plus que des ombres aimées,
Des phares dans l’obscur, des étoiles pour m’éclairer.
Sans un mot, vous auriez donné vos vies,
Pour que je puisse grandir, porté par l’infini.

Depuis des jours, une douleur m’habite,
Comme un moulin qui broie l’âme, impassible et limpide.
Les larmes coulent sans savoir pourquoi,
Et dans ce vide, je retrouve vos voix.

Votre amour discret, immense et précieux,
Était ce trésor que je croyais éternel sous les cieux.
Aujourd’hui, vos absences résonnent en moi,
Mais vos empreintes restent vives, fidèles à ma voie.

Enfants de mes jours, piliers de mon chemin,
Vous avez dessiné, d'une main sûre, mon destin.
Vos gestes, vos mots, vos éclats de sagesse,
Ont façonné en silence mon être, ma tendresse.

Et maintenant que le vent a soufflé vos souffles,
Je me tiens face au vide, l'âme en ébauche.
Mais en vous pleurant, je m’éveille à la vie,
Vos mémoires m’enseignent que tout n’est pas fini.

Alors, à vous qui me manquez à jamais,
Je promets de vous honorer, de marcher en paix.
Dans les poèmes, les récits, les éclats de lumière,
Votre flamme brillera, éternelle, fière.

Que cette année se clôture sur un souffle apaisé,
Et que vos présences continuent de m'habiter.
Dans les étoiles du ciel et le murmure des vents,
Vous vivez en moi, intemporels et constants.

 𝙇’𝘼𝙢𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝘼𝙜𝙚


Quand deux âmes se croisent, le temps s’efface,
Ni l’âge ni les années ne laissent de traces.
Un jeune cœur bat pour un regard mature,
Un lien sincère, fort, pur de toute rature.

Elle, riche d’histoires, d’expériences profondes,
Lui, une flamme vive, une joie qui inonde.
Ensemble, ils créent un pont entre deux saisons,
Un amour qui dépasse les simples raisons.

N’écoute pas le vent des jugements perdus,
Suis ton cœur, sois sincère, reste éperdu.
Car l’amour véritable ne connaît de frontières,
Il fleurit là où vibrent deux cœurs sincères.

Amiharbi Eyeug

 𝗡𝗴𝗼𝗿 𝗽𝗹𝗮𝗴𝗲 , 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘀

Ngor Plage, écrin d'éclats et de souvenirs,
Quand tu nous tiens, c'est pour jamais nous ravir.
Sous le souffle tendre des alizés d'antan,
Tes filaos murmuraient des secrets apaisants.

Ils dansaient, ces arbres, comme des géants fiers,
Gardant nos rires d’enfants dans l’air clair.
Leurs ombres étendaient un voile protecteur,
Abritant les rêves et les éclats de cœurs.

Le sable chaud, complice de nos ébats,
Conservait les traces de nos petits pas.
Les vagues jouaient, complices et malicieuses,
Un ballet éternel, d’une douceur précieuse.

Mais où sont passés les filaos de jadis,
Ces gardiens sages de nos souvenirs complices ?
Ont-ils cédé sous le poids des années,
Ou se cachent-ils, dans nos âmes enracinés ?

Ngor Plage, quand tu nous tiens dans ton étreinte,
Le passé renaît, une fresque sans éteinte.
Chaque souffle, chaque éclat de lumière,
Nous ramène à toi, ô berceau de notre terre.

Filaos ou non, ton esprit nous enlace,
Et ton souvenir dans nos cœurs se place.
Ngor Plage, éternel miroir de nos vies,
Quand tu nous tiens, tu fais de nous des poètes ravis.
Inspiration Babacar Samba

 Cet amour est-il interdit,

Ce feu brûlant dans l'ombre, si timide ?
Pourquoi tremble-t-il au souffle du vent,
Comme un secret gardé jalousement ?

Est-ce la loi des hommes qui nous sépare,
Ou la peur du regard qui juge et égare ?
Dois-je taire ce chant qui naît en moi,
Ou suivre l'étoile qui guide mes pas ?

Dans mon enfance, à Ngor, tant d'émotions,
Combien d'amour caché, noyé sous l'horizon,
Combien d'amour refoulé, discret et fragile,
Dans le silence des cœurs, un écho immobile.

Mon sentiment parcourt tout mon kinesthésique,
Mes pensées flirtent avec l'inexplicable mystique.
La fusion de mon âme et de mon corps transperce,
Un cœur enflammé par un amour qui s'exerce.

Est-il coupable d'aimer ainsi,
Quand l'âme frémit, captive et ravie ?
Si cet amour est péché ou fardeau,
Pourquoi son écho m'emplit de beau ?

Dis-moi, ô cœur, que dois-je faire ?
Étouffer ce lien ou le laisser prospère ?
Quand je la sens dans mon être entier,
Ce rapport kinesthésique, est-il à nier ?